Électricité enterrée : quelles sont les règles à respecter ?
Certes, l’électricité enterrée présente plusieurs grands avantages, mais elle est également à risque. C’est pour cela qu’avant de pouvoir y alimenter discrètement vos divers équipements et votre voiture électrique, il est indispensable de s’informer sur les différentes règles et normes à respecter.
Pour vous aider dans vos démarches, la norme NF C 15-100 donne les grandes lignes de la sécurisation de votre future installation électrique.
La profondeur de fouille, élément important de l’électricité enterrée
En fonction de votre terrain, la norme exige une certaine profondeur de fouille. Pour les surfaces piétonnières 65 cm minimum, pour les terrains où le réseau électrique passe sous une aire carrossable, la profondeur minimale est de 85 centimètres. La largeur, quant à elle, est définie en fonction du nombre de canalisations.
S’il ne s’agit que d’un seul réseau, une largeur de 25 à 30 cm est largement suffisante. Par contre, pour deux circuits de courants forts, pensez à ajouter 20 cm d’espace en plus.
Le matériel
La mise en terre de votre réseau électrique demande l’intervention de matériaux précis. Par exemple, il vous faudra un câble U-1000 R2V (ex-R02V) à isolation renforcée. Pour la protection, les utilisateurs devront se munir d’une gaine TPC, conforme à la norme NF EN 12613. Vous avez l’intention d’installer des courants forts ? La gaine rouge est obligatoire. Par contre, si vous décidez de vous tourner vers une installation de courants faibles, c’est la gaine verte qui est recommandée. Qu’importe l’endroit où vous avez décidé d’installer votre circuit enterré, il est de votre devoir d’avertir la présence de cette installation en installant un grillage « avertisseur » idoine.
Précautions
Attention, il ne faut jamais croiser vos circuits d’électricité avec ceux de la télécommunications. Veillez toujours à ce que ces deux types de circuits soient bien maintenues parallèles pour éviter les interférences magnétiques qu’ils peuvent engendrer.