Énergies renouvelables : l’univers, prochaine source fiable ?
Nous ne nous rendons forcément pas compte, mais la Terre regorge de trésors et possibilités. Une recherche récente le confirme. En orientant une diode à semi-conducteur infrarouge vers le ciel, des chercheurs sont arrivés à une conclusion très prometteuse pour l’avenir : la capacité de produire de l’électricité de nuit. Les différences de température que l’on trouve entre la Terre et l’Univers seraient aptes à recharger des « panneaux solaires inversés » en électricité.
De l’électricité grâce au froid de l’univers
« L’immensité de l’Univers est une ressource thermodynamique » selon Shanhui Fan, chercheur à l’Université de Stanford (États-Unis). En perpétuelle recherche de solution et de possibilité qui pourra révolutionner le monde, ce chercheur et son équipe affirment qu’il est possible de produire une quantité suffisante d’électricité à partir du froid qui règne dans l’Univers. Ou plus exactement, à partir de la différence de température que l’on retrouve entre la Terre et l’espace. Serait-ce un espoir pour une nouvelle source d’énergie renouvelable ? Les résultats vont dans ce sens !
Pour comprendre ce que cela implique, une petite explication sur le fonctionnement des panneaux solaires photovoltaïques s’impose. Ces derniers sont, en fait, capables de produire une quantité suffisante d’électricité grâce à l’énergie envoyée vers la Terre par le Soleil. L’idée des chercheurs n’est pas si loin. Par contre, ce sera l’énergie captée grâce à la chaleur qui quitte la surface de notre planète qui sera source d’électricité.
Quelques petites contraintes sont à prévoir
Mais pour ce faire, une différence de température conséquente est nécessaire. Ce qui est loin d’être gagné, pour le moment. Selon un autre chercheur, Masashi Ono : « Nous sommes encore loin d’avoir obtenu des résultats approchant de ce que la théorie prévoit ». Pour le moment, les chercheurs peuvent générer 64 nanowatts par mètre carré sur le « panneau solaire inversé ». L’objectif est d’atteindre, prochainement, 4 watts par mètre carré. Ce qui est, précisons-le, encore assez faible si l’on compare aux panneaux solaires classiques et ses 100 à 200 watts par mètre carré.